Initialement prévu pour le 8 décembre 2025, le discours du président Félix Tshisekedi devant le Congrès réunissant les deux chambres du Parlement a été reporté au 10 décembre.

Ce décalage est dû à l’absence du président de l’Assemblée nationale, Aimé Boji, en mission en Côte d’Ivoire où il doit représenter le Chef de l’État lors de la cérémonie de prestation de serment du président Alassane Ouattara.

Ce discours annuel, inscrit dans la Constitution, permet au chef de l’État de présenter l’état de la Nation devant les députés et sénateurs réunis.

Le rendez-vous intervient dans un climat politique et diplomatique particulièrement tendu, marqué par la persistance des violences dans l’Est du pays, les controverses autour de l’accord en discussion avec le Rwanda, ainsi qu’une opposition de plus en plus virulente.

L’opinion publique attend du président Tshisekedi qu’il apporte des réponses claires aux polémiques du moment, qu’il précise la position du gouvernement sur les dossiers sensibles et qu’il expose sa vision pour l’année à venir, dans un contexte où se profilent les élections locales et provinciales.

La population comme la classe politique espèrent également des annonces fortes concernant la sécurité à l’Est, la diplomatie régionale, la gouvernance et les mesures envisagées face à la crise économique.

Josue Lelo