À la veille de la conférence internationale sur la paix et l’aide humanitaire en République démocratique du Congo (RDC), l’organisation Human Rights Watch (HRW) a appelé les participants à placer la protection des civils et la lutte contre l’impunité au centre des discussions.
Dans un communiqué publié jeudi, HRW dénonce les graves violations commises par toutes les parties au conflit dans l’est du pays, notamment le M23 soutenu par le Rwanda, ainsi que les Wazalendo et les FDLR appuyés par Kinshasa.
« Nos enquêtes, ainsi que celles de la mission d’établissement des faits de l’ONU, démontrent que ces groupes ont perpétré de nombreuses exactions contre les populations civiles », souligne l’organisation.
HRW estime que l’impunité persistante constitue le principal moteur de la violence dans la région. L’ONG appelle donc à ce que la conférence de Paris mette un accent particulier sur la justice et le soutien à des enquêtes indépendantes.
« Le message doit être clair : les crimes de guerre et les violations graves des droits humains ne resteront pas impunis », insiste HRW.
Co-présidée par la France et le Togo, médiateur de l’Union africaine pour les Grands Lacs, la conférence de Paris vise à mobiliser la communauté internationale face à l’urgence humanitaire à l’Est de la RDC et à soutenir les efforts de médiation en cours, notamment ceux des États-Unis, du Qatar et de l’Union africaine.
En marge du Forum de Paris sur la Paix, les discussions doivent également aborder la coopération économique régionale et les perspectives de prospérité partagée dans la région des Grands Lacs.
Joël Tshim’s







