La France ambitionne de trouver un consensus international pour la réouverture de l’aéroport de Goma, actuellement contrôlé par les rebelles de l’AFC/M23, lors de la Conférence sur la paix et la prospérité dans la région des Grands Lacs, prévue ce jeudi 30 octobre.
Organisées par Paris et co-présidées par le Togo, ces assises visent à mobiliser des financements face à la crise humanitaire qui s’aggrave dans l’est de la RDC. Mais au-delà des fonds, l’accès à l’aide reste entravé par la fermeture des infrastructures aériennes clés.
« L’aéroport de Goma est crucial pour acheminer personnel, équipements et aide humanitaire », souligne Jérémie Robert, conseiller Afrique d’Emmanuel Macron. « L’objectif n’est pas une réouverture immédiate, mais un accord sur une méthode pour y parvenir. »
Depuis janvier dernier, l’AFC/M23 contrôle Goma, rendant inopérants l’aéroport international de la ville et celui de Kavumu à Bukavu. Le gouvernement congolais rappelle que ces infrastructures ne peuvent fonctionner sans l’aval de la Régie des Voies Aériennes (RVA).
La conférence réunira plusieurs dirigeants africains, dont Félix Tshisekedi et Faure Gnassingbé, pour discuter des moyens de faciliter l’accès humanitaire et renforcer la sécurité dans la région.
Joël Tshim’s







