Ce mardi 28 octobre, à la barre, Honorine Porche a relaté un parcours personnel marqué par la détresse. La prévenue, poursuivie pour avoir tenté un braquage avec une arme factice, affirme que sa situation économique et familiale l’a poussée à commettre cet acte.
Selon son témoignage, Honorine Porche vit depuis plusieurs années en Allemagne où, dit-elle, ses difficultés financières se sont aggravées. « J’ai des dettes énormes en Allemagne. Je n’arrive plus à nourrir mes quatre enfants. Je dois 20.000 euros à des gens », a-t-elle expliqué devant le tribunal.
Face à l’impasse, elle aurait choisi de rentrer à Kinshasa pour solliciter une aide auprès de la Première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi. « Arrivée à Kinshasa, ma grande sœur m’a conduite à la Fondation Denise. On m’a fermé la porte. On ne m’a jamais reçue », a-t-elle ajouté.
Honorine Porche affirme que le refus d’assistance a aggravé son état psychologique. Elle dit avoir sombré dans la dépression et perdu tout espoir. Elle soutient que c’est dans ce contexte qu’elle aurait pris la décision d’acheter une arme-jouet pour organiser un braquage. « Je ne voulais faire de mal à personne. C’est la souffrance qui m’a poussée à poser cet acte », a-t-elle déclaré.
Le tribunal doit encore analyser les différentes versions et les éléments du dossier avant de statuer sur les responsabilités pénales de la prévenue. De son côté, la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi n’a pas encore réagi publiquement aux accusations portées contre elle.
Joël Tshim’s







