En quête de financements pour accélérer ses projets d’intégration régionale, la République démocratique du Congo (RDC) a sollicité un appui de 500 millions de dollars américains auprès de la Banque mondiale pour soutenir le projet du corridor de Lobito. La demande a été formulée par le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi samedi 18 octobre, lors d’une rencontre officielle à Washington.
Ce corridor stratégique, qui relie la RDC, l’Angola et la Zambie, est présenté comme un levier majeur de développement pour la région. Il doit faciliter la circulation des biens, de l’énergie et des produits agricoles, tout en renforçant la compétitivité des économies locales. Le projet est également perçu comme une étape décisive vers une intégration régionale plus profonde en Afrique australe.
La directrice générale de la Banque mondiale, Anne Bjerde, a salué les réformes structurelles entreprises par le gouvernement congolais au cours des derniers mois, estimant qu’elles traduisent une volonté de stabiliser le cadre macroéconomique et de stimuler la croissance durable. Elle a reconnu la portée stratégique du corridor de Lobito, qui pourrait devenir l’un des principaux axes de transit entre l’Atlantique et le cœur du continent africain.
Pour Kinshasa, ce projet incarne une ambition de désenclavement et de diversification économique, en réduisant la dépendance aux exportations via les ports d’Afrique australe. Si la Banque mondiale accède à la requête congolaise, le corridor de Lobito pourrait ainsi devenir un symbole concret de la coopération régionale et du rôle moteur de la RDC dans la transformation économique du continent.
Joël Tshim’s
