Le mouvement citoyen LUCHA, non-partisan et non-violent, tire la sonnette d’alarme face à l’enlisement de la crise politique et sécuritaire en République démocratique du Congo.
Dans un communiqué publié ce jeudi, LUCHA accuse le régime Tshisekedi d’une « gouvernance prédatrice et irresponsable » et dénonce également les « velléités expansionnistes » du Rwanda et du M23. Le mouvement critique les initiatives diplomatiques partielles, telles que le conclave de Nairobi ou les rencontres électives de Bruxelles, qu’il juge incapables de produire une solution durable.
« La LUCHA n’a pris part à aucun de ces conclaves et n’appartient à aucune coalition née de ces initiatives », précise le communiqué. Le mouvement s’inquiète particulièrement de l’occupation prolongée de larges zones du Nord et du Sud-Kivu, qui plonge la population dans une « souffrance extrême » et fait peser un risque de balkanisation.
Face à l’échec des actions militaires et diplomatiques, LUCHA soutient un dialogue national inclusif sous la médiation de la CENCO-ECC. Toutefois, le mouvement pose des conditions non négociables : le départ du président Tshisekedi en 2028, la restauration complète de l’intégrité territoriale et l’absence d’impunité pour les crimes graves.
Pour LUCHA, seule une approche inclusive et respectueuse de ces principes permettra de sortir la RDC du cycle de violence et d’instabilité qui perdure depuis plusieurs années .
Joël Tshim’s







