Les États-Unis saluent l’accord sur le mécanisme de surveillance du cessez-le-feu dans l’Est de la RDC

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Les États-Unis ont salué, mardi 14 octobre, la signature à Doha d’un accord entre le gouvernement congolais et le mouvement armé AFC/M23, instaurant un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), Massad Boulos, conseiller principal pour l’Afrique du président américain Donald Trump, a qualifié cette avancée d’« étape cruciale » vers la consolidation de la paix.

« Cette étape rapproche la RDC et l’AFC/M23 d’un accord de paix global et facilite la mise en œuvre de l’Accord de paix de Washington », a-t-il souligné.

Washington estime que ce mécanisme pourrait contribuer à garantir le respect des engagements pris, renforcer la confiance entre les parties et réduire les tensions persistantes dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

Un dispositif conjoint sous médiation qatarie

L’accord signé à Doha s’inscrit dans la continuité de la Déclaration de principes conclue le 19 juillet 2025. Le dispositif de vérification regroupera le gouvernement congolais, l’AFC/M23, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) – via son mécanisme conjoint de vérification élargi – ainsi que la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO).

Sa mission consistera à superviser la mise en œuvre du cessez-le-feu permanent, enquêter sur d’éventuelles violations et recommander des mesures pour prévenir toute reprise des hostilités. La MONUSCO assurera la coordination logistique, et la première réunion du mécanisme est prévue sept jours après sa mise en place.

Des combats qui se poursuivent malgré tout

Cet accord intervient dans un contexte toujours marqué par les affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles de l’AFC/M23. Les deux parties continuent de s’accuser mutuellement de violer le cessez-le-feu.

Le mouvement rebelle exige, pour sa part, la signature formelle du cessez-le-feu permanent, la libération de ses prisonniers et le retour des réfugiés congolais installés dans les pays voisins. Des conditions qu’il juge indispensables avant toute reprise d’un dialogue direct avec Kinshasa.

Joël Tshim’s

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