Bruxelles salue l’appel de Kinshasa à la reddition des FDLR et plaide pour des actions concrètes

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L’appel lancé par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) invitant les combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) à déposer les armes reçoit un large soutien international. La Belgique, par la voix de son vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a salué cette initiative tout en exhortant les autorités congolaises à traduire leurs engagements en actions concrètes sur le terrain.

« L’interdiction de toute collaboration entre les FARDC et les FDLR, assortie de sanctions sévères en cas de violation, est une mesure essentielle. Il est maintenant crucial que ces décisions se traduisent par des actes visibles et que toutes les parties contribuent pleinement à la mise en œuvre de l’Accord de Washington », a déclaré Maxime Prévot dans un communiqué publié le dimanche 12 octobre.

Un engagement soutenu par la communauté internationale

L’appel des FARDC s’inscrit dans la mise en œuvre d’un ordre d’opération adopté par le Comité conjoint de supervision de l’Accord de Washington, signé entre la RDC et le Rwanda sous les auspices des États-Unis.
Selon le communiqué du Département d’État américain, Kinshasa et Kigali se sont engagés à poursuivre une approche progressive pour neutraliser les FDLR et les groupes qui leur sont associés, tout en préparant le retrait des forces défensives rwandaises.

Les deux gouvernements ont réaffirmé leur volonté de parvenir à des objectifs communs :

l’éradication de la menace des FDLR en RDC,

la levée des mesures défensives prises par le Rwanda,

le rétablissement de l’autorité de l’État congolais,

et la restauration de la confiance bilatérale entre Kinshasa et Kigali.

Vers une coopération régionale renforcée

La Belgique, tout comme Washington, estime que la réussite de cet accord dépendra de la volonté des deux pays à concrétiser leurs engagements. Une nouvelle réunion du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité (MCCS) est prévue les 21 et 22 octobre pour évaluer les progrès réalisés.

Cet accord s’inscrit dans un contexte marqué par la persistance de l’instabilité dans l’Est de la RDC. Après l’échec du processus de Luanda et la chute de Goma et Bukavu, les initiatives de Washington et de Doha apparaissent désormais comme les principaux cadres diplomatiques visant à mettre fin aux violences impliquant le Rwanda et des groupes armés tels que le M23.

Joël Tshim’s

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