Aujourd’hui, le 10 octobre, le monde célèbre la Journée mondiale de la santé mentale sous le thème « La santé mentale dans les situations d’urgence humanitaire ». Cette journée vise à sensibiliser aux défis spécifiques auxquels sont confrontées les personnes vivant des situations d’urgence, qu’elles soient causées par des conflits, des catastrophes naturelles ou d’autres crises.

La République Démocratique du Congo (RDC) fait face à des défis considérables en matière de santé mentale, exacerbés par des décennies de conflits armés, de déplacements massifs de populations et de catastrophes naturelles.

Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 1 personne sur 5 en RDC souffre de troubles mentaux, mais moins de 10 % de ceux qui en ont besoin , ont accès à des soins appropriés.

Environ 20 % de la population congolaise est affectée par des troubles mentaux, tels que la dépression et l’anxiété. De plus, moins de 1 % des dépenses de santé en RDC sont consacrées à la santé mentale.

Face à cette situation alarmante, la Journée mondiale de la santé mentale appelle à une action collective pour améliorer les conditions de santé mentale en RDC. Il est crucial de réduire la stigmatisation entourant les problèmes de santé mentale et de promouvoir des programmes de soutien adaptés aux besoins des populations affectées.

La santé mentale est un aspect essentiel du bien-être, surtout dans les contextes d’urgence humanitaire. En cette Journée mondiale de la santé mentale, il est impératif de renforcer les efforts pour améliorer l’accès aux soins et soutenir ceux qui en ont besoin, notamment en République Démocratique du Congo. En unissant nos forces, nous pouvons faire une différence significative pour la santé mentale de millions de personnes.

Caroline kaja