L’AS Vita Club traverse une zone de fortes turbulences. Son entraîneur, Saber Ben Jabria, a démissionné sous pression après plusieurs semaines de tensions internes qui ont fragilisé l’équilibre du club.

Le technicien tunisien, arrivé avec de grandes ambitions, a rapidement vu son style de management diviser. Jugé trop autoritaire, il n’a pas réussi à instaurer une véritable relation de confiance avec ses joueurs. Les tensions répétées dans le vestiaire auraient accéléré la rupture.

La nervosité affichée par Ben Jabria lors de certaines rencontres, notamment face aux décisions arbitrales, a renforcé le malaise. Sa gestion émotionnelle, souvent jugée excessive, a été perçue comme un facteur d’instabilité supplémentaire au sein du groupe.

Face à un climat devenu ingérable, les dirigeants de Vita Club n’ont pas hésité : le départ de Ben Jabria apparaissait comme la seule issue. « Il n’était plus en mesure de supporter la pression immense qui entoure Vita », confie une source proche du club.

Cette démission plonge les vert et noir dans l’incertitude. La nomination d’un nouvel entraîneur s’annonce cruciale pour relancer la dynamique sportive et apaiser un vestiaire fragilisé. Les supporters, eux, espèrent l’arrivée d’un technicien capable de redonner à Vita Club la sérénité et l’ambition nécessaires pour jouer les premiers rôles.

Joël Tshim’s