Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé ce dimanche à New York pour prendre part à la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies. Un rendez-vous diplomatique majeur, où le chef de l’État congolais portera haut la voix des victimes des conflits à répétition dans l’Est du pays.
Dès ce lundi, il participera aux cérémonies commémorant les 80 ans de l’ONU, placées sous le thème : « Mieux ensemble : plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains ». Mais c’est mardi 23 septembre, à 19h (heure de Kinshasa), que son intervention très attendue aura lieu à la tribune onusienne.
Un plaidoyer pour la reconnaissance du GENOCOST
Selon la présidence congolaise, Félix Tshisekedi consacrera une partie centrale de son discours à la dénonciation du GENOCOST, ce terme forgé pour désigner le « génocide à des fins économiques » subi par le peuple congolais. Il s’agit d’un appel à la mémoire, à la justice et à la réparation, dans un contexte où des millions de vies ont été brisées par des conflits liés à l’exploitation illégale des ressources naturelles.
Le président congolais entend interpeller la communauté internationale sur l’urgence d’un mécanisme de vérité et de justice, sans stigmatisation, mais avec exigence de reconnaissance et de solidarité.
Diplomatie active et mobilisation des partenaires
En marge de la session, Félix Tshisekedi présidera une rencontre stratégique avec le FONAREV (Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits), confirmant son engagement pour les droits des survivantes et la reconstruction des communautés affectées.
Ce déplacement s’inscrit dans une dynamique diplomatique affirmée, visant à repositionner la RDC comme acteur de paix, de résilience et de justice sur la scène mondiale.
Joël Tshim’s