À 48 heures de l’ouverture de la session ordinaire de septembre, le bureau du Sénat, dirigé par Jean-Michel Sama Lukonde, a tenu samedi 13 septembre une nouvelle réunion préparatoire. Objectif : garantir une rentrée parlementaire « apaisée » et conforme aux attentes, dans un contexte politique et sécuritaire particulièrement tendu.

Prévue par l’article 115 de la Constitution, la session de septembre est traditionnellement consacrée à l’examen du budget. Mais cette année, elle s’ouvre avec d’autres priorités : le contrôle de l’action gouvernementale, le suivi de la situation sécuritaire dans l’Est du pays et le traitement de dossiers restés en suspens.

À l’issue de la réunion, la rapporteure du Sénat, Nerfititi Ngudianza, a assuré que toutes les dispositions étaient prises pour une rentrée sereine.

« Nous allons suivre le discours du président du Sénat et le travail continuera comme à la coutumée. Nos objectifs restent clairs : le contrôle parlementaire et le service de la population », a-t-elle déclaré.

Cette rentrée parlementaire intervient alors que les présidents des deux chambres sont visés par des pétitions. Face aux tensions croissantes, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, a appelé, lors de la dernière réunion interinstitutionnelle, à une session « sereine et axée sur les priorités nationales ».

L’ouverture solennelle est prévue pour le lundi 15 septembre au Palais du Peuple, en présence des sénateurs, députés et représentants des principales institutions.

Joël Tshim’s