La province du Nord-Kivu a de nouveau été frappée par la violence. Dans la nuit du 8 septembre, des attaques attribuées aux Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé affilié à l’État islamique, ont fait au moins 89 morts dans les territoires de Lubero et de Beni. On déplore également de nombreux blessés, plusieurs disparus ainsi que d’importantes destructions matérielles.
Face à ce drame, la Première ministre congolaise a exprimé sa « profonde tristesse » et présenté ses condoléances aux familles endeuillées. Dans un communiqué publié mercredi 10 septembre, elle a assuré que « toute la Nation partage la douleur et la résilience » des survivants.
Elle a également lancé un appel à l’unité nationale et à la solidarité envers les populations du Nord-Kivu, réaffirmant que le gouvernement ne ménagera « aucun effort pour garantir la sécurité, poursuivre les responsables devant la justice et bâtir un avenir pacifique et prospère pour les Congolais ».
Ces attaques rappellent une nouvelle fois la persistance de l’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo, où les ADF multiplient depuis plusieurs années les violences contre les civils.
Joël Tshim’s