À la veille de l’ouverture du Deuxième Dialogue africain sur la paix et la sécurité, prévu du 3 au 6 septembre 2025 à Johannesburg, plusieurs délégations de l’opposition congolaise font face à des obstacles administratifs pour rejoindre l’Afrique du Sud.
Ces blocages seraient liés à des retards persistants dans l’octroi des visas, selon des sources proches de l’organisation, qui évoquent par ailleurs un possible décalage du programme de quelques jours afin de permettre à toutes les parties prenantes d’y participer pleinement.
C’est notamment le cas de l’opposant Jean-Marc Kabund, président du parti politique A.ch, qui a été empêché de voyager à partir de l’aéroport international de N’djili à destination de Johannesburg. Son parti dénonce un « acharnement » visant son leader.
Cette édition du Dialogue, qui vise à réfléchir sur des solutions pour une paix durable en République Démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs, se tient sans la participation du gouvernement congolais, lequel a officiellement boycotté l’événement.
Le président Félix Tshisekedi et l’opposant Martin Fayulu ont qualifié cette rencontre d’« inopportune » et ont jugé l’initiative « biaisée ».
Malgré ces absences de poids, plusieurs figures de l’opposition, dont Moïse Katumbi, Jean-Marc Kabund, Delly Sesanga, ainsi que des représentants de la société civile, ont confirmé leur volonté d’y prendre part, dans l’espoir de relancer un dialogue inclusif sur les causes profondes des conflits en RDC.
Kid
