La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) a réagi, ce mardi, à la condamnation de l’ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, reconnu coupable de détournement de fonds destinés à la construction d’une prison à Kisangani et condamné à trois ans de travaux forcés assortis de sanctions civiles et politiques.
Dans un communiqué consulté par afrik-info.cd, la NSCC considère ce verdict comme un signal fort dans la lutte contre la corruption et l’impunité en République démocratique du Congo.
« Cette décision de justice constitue un signal fort dans la lutte contre la corruption et l’impunité, et mérite d’être saluée », peut-on lire dans le document.
Contre une justice sélective
Tout en saluant cette condamnation, l’organisation insiste sur la nécessité d’une justice impartiale, indépendante et non instrumentalisée. Elle met en garde contre toute sélectivité dans le traitement des dossiers judiciaires.
La NSCC cite notamment le procès dit des “100 jours”, qui avait marqué l’opinion publique mais dont elle conteste l’impartialité. Elle réclame sa réouverture afin de restaurer la confiance du peuple dans les institutions judiciaires.
« La lutte contre la corruption ne doit pas se limiter à des cas isolés », souligne l’organisation.
La NSCC exhorte la justice congolaise à maintenir cette dynamique, à faire respecter les lois et à protéger les biens publics, gages d’un véritable État de droit au service de tous les citoyens.
Joël Tshim’s