Dans une correspondance datée du 10 janvier et consulté par la rédaction d’Afrik-info.cd , ce vendredi 17 janvier, la première ministre, Judith Suminwa, a exprimé son opposition à l’arrêté du ministre de l’Emploi, Ephaim Akwakwa, relatif à l’ajustement du salaire Minimum interprofessionnel Garanti(SMIG).

De l’avis de la cheffe de l’exécutif nationale, cette décision du ministre de l’emploi, qui prévoit le doublement du SMIG de 7 000 à 14 000 francs congolais, ne respecte guère les procédures légales et pose des questions compétence.

La cheffe du gouvernement a enjoint le ministre de reporter l’arrêté en raison de vice de forme et d’incompétence matérielles.

Elle a , en outre, souligné l’importance d’impliquer toutes les parties prenantes, y compris le conseil national du travail, dans le but de garantir une approche concertée et conforme aux exigences légales.

Judith Suminwa a également appelé à la prudence, demandant des mesures pour préserver la paix sociale dans un secteur déjà sensible.

Notons que son appel fait écho aux préoccupations exprimées par des experts, dont le Docteur Jean-Michel Kumbu ki Ngumbi , qui a souligné dans une tribune que la fixation du SMIG relève des compétences des provinces et que son application sur le terrain pourrait poser des défis majeurs.

Il avait insisté sur le lien direct entre le SMIG et le pouvoir d’achat, tout en affirmant que la constitution a judicieusement attribué cette compétence aux provinces.

Joël Tshim’s