L’exploitation illicite des minerais dans la province du Sud-Kivu suscite de vives réactions à travers toute la République démocratique du Congo, notamment de la part de l’organisation Congo Nouveau qui exprime sa consternation face à l’affaire impliquant des ressortissants chinois dans l’exploitation des minerais en RDC.
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 17 janvier, l’ASBL retrace une série d’événements depuis l’arrestation de 23 personnes le 20 décembre. Parmi celles-ci, se trouvaient dix-sept ressortissants chinois qui auraient exploité de l’or à Walungu, accompagnés de six Congolais comprenant des interprètes et des chauffeurs, ainsi que trois autres ressortissants chinois arrêtés le 4 janvier 2025 avec une somme d’argent estimée à 400 000 dollars américains et dix lingots d’or.
Membre du consortium « Le Congo n’est pas à vendre », l’ASBL en appelle aux autorités congolaises pour poursuivre les auteurs qu’ils estiment avoir été aidés par certaines autorités congolaises afin que les auteurs et leurs complices soient traduits en justice.
« Nous constatons peut-être une main noire parmi les autorités congolaises facilitant ces ressortissants chinois dans l’exploitation des matières premières que nous condamnons, qu’il s’agisse de Congolais ou de Chinois. Ils doivent être recherchés, traduits devant la loi et sévèrement punis », a déclaré Emmanuel Ndimwiza, Team Leader en ressources naturelles chez Congo Nouveau.
« En tant que Congo Nouveau, qui mène des campagnes contre la corruption dans le secteur minier et des hydrocarbures, nous appelons les autorités congolaises à instaurer de l’ordre dans le secteur des hydrocarbures en RDC », a-t-il conclu.
Ange kahemulo depuis Goma