À Nkongolo Monji, situé dans le secteur de Matamba au Kasaï Central, un acte de violence tragique s’est produit jeudi 2 janvier 2025.
Un militaire a abattu à bout portant un agent de la police, suscitant une onde de choc au sein de la communauté locale.
Selon les rapports de la société civile, cette tragédie s’est déroulée alors que la victime, connu sous le nom de Beya, était en service au sous-commissariat de la police de Nkongolo Monji, dans le groupement de Bena Mutshipayi.
Les premiers témoignages indiquent que le militaire aurait fait le déplacement vers le poste de police avec l’intention de libérer un travailleur de la firme égyptienne The Arab Contractors, qui était détenu pour des accusations de violences sexuelles.
Alors que les circonstances exactes de cette violente confrontation demeurent obscures, il a été rapporté que la victime a été touchée par cinq balles, entraînant sa mort.
Face à cette situation alarmante, les autorités locales ont été rapidement informées, et une enquête a été ouverte pour établir les faits précis entourant cet incident tragique. La famille de Beya, dévastée par cette perte tragique, se trouve confrontée à un sentiment d’angoisse, alors qu’aucune explication claire sur les événements ne semble émerger pour le moment.
Cet incident soulève des questions cruciales sur la sécurité et la coordination entre les différents corps de l’ordre au Kasaï Central, et les citoyens craignent que de tels actes ne deviennent fréquents si des mesures appropriées ne sont pas mises en place. Le besoin urgent d’une révision des protocoles de sécurité au sein des forces armées et de police est plus que jamais pertinent dans le contexte actuel.
Denis Ngalamulume Ndombi