La zone de Badara, particulièrement aux abords de l’aéroport de N’Djili, est devenue un point noir en matière de sécurité routière. L’absence de dispositifs de ralentissement, tels que des dos d’ânes et des séparateurs, contribue à une série d’accidents récurrents, une situation préoccupante dans cette région de la capitale.

Plusieurs incidents tragiques ont été enregistrés sur ce tronçon :

– Le 16 mai 2024 : Au moins 13 passagers d’un bus Mercedes Sprinter ont perdu la vie dans une collision avec un camion transportant des sacs de ciment.

– Le 9 février 2024: Plus de 18 personnes ont trouvé la mort dans un accident impliquant un camion-benne et un bus 207 à l’entrée de Mikondo.

– Le 22 février 2024 : Une voiture de marque Kia a fait une sortie de route, percutant un poteau électrique devant l’aéroport.

– Le 27 novembre 2024 : Un chauffeur de trépied a perdu la vie à Bandara.

Ces accidents ne sont qu’un aperçu de l’ampleur du problème, avec de nombreux autres incidents signalés.

Cette zone est caractérisée par une circulation intense. Les conducteurs, souvent pressés, négligent parfois les règles de circulation, ce qui augmente le risque d’accidents. L’absence de dispositifs de ralentissement, combinée à des véhicules circulant à des vitesses excessives, rend les accidents presque inévitables.

 « Nous n’avons pas de dos d’ânes sur ce tronçon, et les véhicules circulent à une vitesse exagérée car la voie est libre. C’est ce qui cause des accidents en série ici » a déclaré un usager.

La population et usagers de cette zone appellent les autorités de la République, en particulier le Ministère des Transports, des Voies de Communication et de Désenclavement, à agir rapidement pour améliorer la sécurité routière dans cette région.

Il est urgent d’installer des dos d’ânes et des séparateurs pour réguler la vitesse, ainsi que d’améliorer la signalisation routière. Des mesures doivent être mises en place sans délai pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route.

Caroline Kaja