Des questions qui brûlent des lèvres des congolais : Qui a maudit la classe politique ? De quelle planète proviennent les hommes politiques congolais ?
Excepté les pères de l’indépendance qui ont manifesté l’unanimité pour les bonheurs de la RD Congo. S’il l’on observe minutieusement les divers faits et gestes des acteurs politiques congolais, on se rencontre qu’ils ont un intérêt commun. Bien que les idéologies politiques les opposent. Ils visent à accéder aux pouvoirs, aux postes de responsabilités politiques dans le but de s’enrichir illicitement, de s’offrir des privilèges, de jouir des avantages.
Très jeune et ambitieux, Joseph Kabila kabange, le quatrième Président de la République Démocratique du Congo portait l’espoir de tout un peuple. N’ayant pas tenu sa promesse de bâtir un Congo plus beau qu’avant, les congolais lui ont tourné le dos. Espérant l’arrivée d’un messie qui, selon la prophétie politique, sera venu de l’opposition pour libérer du joug de la misère.
Élu président de la République, dans un scrutin serré, Félix Tshisekedi Tshilombo avec son slogan » le peuple d’abord » dans les yeux de congolais était le Moïse politique de la prophétie.
Un quinquennat passé, le règne tant attendu est décevable, car le Moïse reste dans la logique du Pharaon. La misère du peuple constitue actuellement le cadet de son souci. Certains congolais réclame à cor et cri le retour imminent de Joseph Kabila kabange que la constitution empêche.
Que reproche-t-on à Tshisekedi ?
Pour rencontrer le chemin des revendications des congolais, Tshisekedi et son parti l’UDPS ont fondé leur vision sur le principe du » peuple d’abord » dès sa prise du pouvoir, le successeur de Joseph Kabila s’engageait à instaurer l’État de droit.
Devenu Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo a mordu la main nourricière. « Le peuple d’abord » est devenu un simple refrain. Visiblement, Tshisekedi se trompe de l’identité de ce peuple à qui il avait promis un avenir prometteux.
Au lieu et place de chercher les bien être de la population , seul une minorité de ce qui occupe les postes de décision politique vive dans l’opulence. Les Députés Nationaux ont pris la place du peuple et deviennent les enfants gâtés, les privilégiés de la République.
De nos jours, le salaire d’un Député National équivaut à un salaire de plus de dix professeurs des universités.
À cela s’ajoute les détournements sans criantes de l’argent public. l’Observatoire des Dépenses publiques dresse un bilan négatif de la gestion de fonds publics.
La justice fait semblant de poursuivre Les prédateurs financiers du trésor public pour tromper la vigilance des congolais, après viendra la liberté provisoire, synonyme d’un acquittement.
Des priorités oubliées
La gabegie financière que l’on reprochait à Joseph Kabila kabange reste pendant sous le régime Tshisekedi. Pendant que le pays est confronté à des multiples obstacles, tels que la guerre d’agression rwandaise dans la partie Est de la République, l’augmentation du Taux de chômage le plus élevé du monde, quelques congolais qui travaillent ont du mal à joindre les deux bouts du mois. Le Gouvernement décide d’organiser le jeu de la francophonie avec un décaissé de plus de 300 millions de dollars que l’on pourrait investir dans l’agriculture pour résoudre la crise alimentaire. À cela s’ajoute la construction de Kinshasa-Arena, dans un coin de la capitale où se trouve les Complexes qui peuvent être utilisés pour les mêmes buts.
Si Kabila n’a pas pu vaincre les chômages, la vie chère, la crise sociale…Tshisekedi fait pire.
Actuellement, le social du peuple est abandonné, Tshisekedi et son parti cherche à tout prix réviser la constitution pour son intérêt personnel.
60 ans plus tard, rien ne marche pour ce grand pays continent.
Ariel katenda