Devenue un leitmotiv pour l’actuel Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, la révision constitutionnelle ne fait pas l’unanimité parmi les Congolais.
Lors de son homélie, le cardinal Fridolin Ambongo Besungu, archevêque métropolitain de Kinshasa, a appelé la jeunesse à se détourner de cette initiative visant à réviser la Constitution.
Le successeur de Laurent Mosengo, estime que les priorités des Congolais se situent ailleurs.
« Est-ce que le changement constitutionnel va nous garantir un avenir meilleur à la fin de nos études ? Cela nous rassure-t-il d’obtenir un emploi à l’issue de notre formation ? » a prêché le cardinal Fridolin Ambongo.
Il a ajouté que les efforts consacrés à la révision constitutionnelle ne sont qu’une perte de temps ou une distraction, selon ses dires.
Depuis l’annonce de cette révision, un bras de fer entre les forces politiques et la société civile a pris racine dans le pays, laissant planer des interrogations quant à qui en sortira vainqueur.
Ariel Katenda