À Ottawa, au Canada, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a rencontré, le dimanche 17 novembre, la diaspora congolaise pour un échange constructif sur les défis et opportunités auxquels fait face la RDC.
Devant des milliers de Congolais rassemblés, Judith Suminwa a abordé la question de la nationalité congolaise, qui pourrait devenir un sujet de révision constitutionnelle.
« Vous voulez l’irrévocabilité de la nationalité congolaise d’origine, vous savez ce qui est inscrit dans notre constitution ? Et vous savez que le seul moyen de le faire, c’est de réviser certaines choses », a-t-elle déclaré.
De son côté, René Mayilukila Ndakivangi, président du Conseil d’Administration d’AMI CONGO et cadre de l’Udps, sensible aux maux qui rongent son pays, a affirmé que le moment de consacrer l’irrévocabilité de la nationalité congolaise est arrivé.
« Le moment pour consacrer l’irrévocabilité de la nationalité congolaise est arrivé. Je trouve anormal qu’un Congolais d’origine, né et ayant grandi au Congo, vivant à l’étranger et ayant acquis une seconde nationalité pour diverses raisons, doive obtenir une autorisation (visa) pour séjourner dans son pays d’origine, où se trouvent ses racines et ses intérêts », a-t-il expliqué.
Rappelons que, lors de son meeting à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, où il se trouve actuellement depuis ce samedi, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, est revenu sur ses propos tenus à Kisangani concernant la constitution.
Il a indiqué qu’aucune personne n’a le droit de lui interdire de changer la constitution, en sa qualité de garant de la nation.
Josué Lelo Kid