La question de la révision ou du changement de la Constitution en République démocratique du Congo suscite de vifs débats depuis que le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, l’a évoquée devant la Nation. Vital Musampa, cadre de l’UDPS et communicateur privé du chef de l’État dans le Grand Katanga, a partagé son point de vue sur cette problématique.

Musampa souligne qu’il n’est pas interdit de modifier la Constitution, car celle-ci est une charte fondamentale régissant le fonctionnement d’un État. Il appelle les Congolais de toutes les couches sociales à se réunir pour réfléchir à la rédaction d’une nouvelle Constitution, adaptée aux réalités et aspirations du peuple. Il rappelle que le pays a déjà connu plusieurs constitutions, et que la rédaction d’une quatrième République serait légitime.

Problématiques de Nationalité

Sur la question de la nationalité, Musampa critique l’article 10 de la Constitution, qui stipule que la nationalité est exclusive. Selon lui, un Congolais qui acquiert une autre nationalité perd automatiquement la sienne, ce qui est injuste. Il insiste sur le fait qu’une personne d’origine congolaise ne devrait jamais perdre sa nationalité, même en cas d’acquisition d’une autre.

Souveraineté et Accords Internationaux

Musampa aborde également l’article 217, qui permet à la RDC de signer des accords d’association entraînant un abandon partiel de souveraineté. Il estime que cela compromet la maîtrise du pays sur ses ressources et ouvre la voie à des intérêts extérieurs. Selon lui, les Congolais ne doivent pas rester passifs face à cette situation.

En conclusion, Musampa appelle le peuple congolais à prendre cette question en main, soulignant qu’il en va de la survie de la nation. Il exhorte les Congolais à soutenir Félix Tshisekedi, qu’il considère comme un véritable fils du pays, engagé pour le bien de son peuple dans la démarche de changement constitutionnel.

Josue Lelo Kid