Plusieurs militants des partis politiques de l’opposition et ceux des organisations de la société civile ont effectué, ce mercredi 25 septembre un sit-in devant le palais de la justice, à Kinshasa.
Ils dénoncent la répression et les dérives dictatoriales du pouvoir de Félix Tshisekedi qui s’abattent sur les acteurs de la société civile et de l’opposition politique.
À travers cette manifestation, ils réclament la libération des acteurs politiques détenus dans des prisons et cachots de l’agence nationale des renseignements (ANR) , notamment Seth Kikuni, jean-Marc Kabund , Mike Mukebayi, Daniel Sauf, etc
En outre , ils exigent l’ouverture d’enquêtes sérieuses et impartiales sur les circonstances de l’assassinat de l’ancien ministre des transports et député national , Chérubin Okende et du militant du parti politique de l’ECIDE, Gires Manzanza.
Ils exigent également que des enquêtes soient diligentés sur les tragédies de la prison centrale de Makala, qui a fait plus de centaines des morts et des femmes violées, ainsi que sur les massacres de plus de 252 citoyens innocents de la secte Uzalendo , et réclament que justice soit faite pour les tueries du territoire de kilwa et Lwilu , survenues récemment dans le grand Katanga.
Par ailleurs, ils demandent au gouvernement de fixer l’opinion publique sur les dénonciations relatives aux violence sexuelle et les tortures dans les lieux de détention et exigent une enquête sur les traitements inhumains et dégradants dont ont été victimes l’ancien cadre du parti Ensemble pour le changement de Moïse Katumbi, Jacky Ndala, Fred Bauma , Joseph Ilunga Miba et Roger Lubambula dans les locaux de l’ANR et de la DEMIAP.
Les manifestants appellent la première ministre, Judith Suminwa, à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux arrestations arbitraires, aux massacres et la dégradation de l’état de droit et exigent des sanctions soient appliquées contre toutes personnes responsables des actes répression directe ou indirecte des droits sacrés de l’opposition.
Ils exigent justice pour toutes les victimes du système corrompu qui gangrène les institutions et condamne la population à vivre dans la misère.
Joël Tshim’s