Le Collectif des Journalistes Engagés pour l’Émergence de la Presse, s’indigne contre l’arrestation arbitraire de leur confrère Jean Def Ilunga, survenue le 19 septembre 2024.
L’arrestation de Jean Def Ilunga, accusé à tort d’avoir utilisé sa plateforme médiatique Luluabourg FM, pour insulter le chef de l’État, est une attaque directe contre le journalisme indépendant et la liberté de la presse. Pourtant, il est bien connu dans la région pour son professionnalisme et son engagement envers l’intégrité journalistique.
« Nous, membres du collectif, rejetons fermement ces accusations non fondées. L’émission de Jean Def Ilunga a toujours été informer objectivement le public et de susciter un débat sain sur des sujets d’intérêt national. L’arrestation d’un journaliste pour ses opinions ou pour avoir abordé des sujets controversés met en péril le droit fondamental à la liberté de la presse et incite à l’autocensure parmi les journalistes », font savoir les membres du collectif.
Et d’ajouter: « nous exhortons les autorités, notamment l’Agence Nationale de Renseignements, à respecter le rôle crucial des médias dans une société démocratique et nous demandons une révision des processus légaux, afin de protéger les journalistes contre de telles actions répressives à l’avenir ».
Le devoir de la presse est de garder les puissants sous surveillance, de demander des comptes et d’exposer les abus de pouvoir. « C’est en préservant ces libertés fondamentales que nous pourrons bâtir un Kasaï-Central et une nation plus forte et plus démocratique. Nous appelons tous les journalistes, les citoyens et les organisations internationales à soutenir notre appel à la justice et à la liberté de la presse ».
Dénis Ngalamulume Ndombi