RDC : le cri d’alerte des opposants contre la répression politique

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Les opposants politiques en République démocratique du Congo, dénoncent fermement l’arrestation arbitraire de Seth Kikuni et les multiples violations des droits humains commises sous le régime de Félix Tshisekedi.

Dans une tribune conjointe, dix-sept personnalités congolaises appellent à la libération immédiate de l’opposant et à la fin des répressions visant les activistes, la société civile et les résistants.

La situation en République démocratique du Congo, s’aggrave alors que le régime de Félix Tshisekedi intensifie les répressions politiques.

Les récentes arrestations et assassinats de militants et d’opposants révèlent une dérive autoritaire préoccupante, bafouant les droits humains et les principes démocratiques.

Parmi les victimes de cette répression figure Seth Kikuni, opposant politique détenu dans le plus grand secret, privé de ses droits élémentaires, tels que l’accès à sa famille et à ses avocats.

Les signataires de cette tribune, issus de divers secteurs de la société congolaise, dénoncent avec force l’injustice subie par Seth Kikuni et appellent à sa libération immédiate et inconditionnelle. Selon eux, l’arrestation de Kikuni s’inscrit dans une stratégie plus large de répression visant à museler les voix dissidentes, les militants de la société civile, et les médias indépendants.

« Nous nous élevons contre la privation des droits les plus fondamentaux », déclarent les signataires tout en exigeant également la fin de toutes les formes de répression politique qui s’attaquent aux résistants et activistes, ceux qui œuvrent pour la justice sociale et la démocratie en RDC.

Outre les arrestations arbitraires, cette tribune rappelle l’assassinat du résistant Gires Manzanza par la police congolaise, survenu le 10 septembre 2024. Ce meurtre, perpétré en pleine nuit devant le siège de l’ECIDÉ, incarne la brutalité croissante d’un pouvoir prêt à tout pour écraser l’opposition. « Nous exigeons une justice rigoureuse et implacable pour les responsables de cet acte odieux », affirment-ils.

Ces événements s’inscrivent dans un contexte de violations répétées de la Constitution par le régime de Tshisekedi, déplorent les signataires. Ils appellent à une réponse forte des organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme, pointant du doigt la passivité de la communauté internationale face à la montée de la violence d’État en RDC. « La passivité face à ces actes barbares est consternante », affirment-ils, soulignant l’importance d’une mobilisation pour défendre la démocratie et les droits humains universels.

Les signataires lancent un appel pressant aux partenaires internationaux de la RDC notamment l’Union Africaine, la SADC, l’Union Européenne, les États-Unis, le Canada, et le Royaume-Uni. Ils exhortent ces partenaires à prendre des mesures concrètes pour soutenir les principes démocratiques et universels, en insistant sur le fait que leur inaction risque de les rendre complices des souffrances du peuple congolais.

« La liberté a un prix, et nous sommes prêts à le payer », affirment les auteurs de la tribune. Ils soulignent que le respect de la Constitution, des droits humains et de la liberté d’expression est essentiel pour bâtir un avenir juste et équitable pour tous les Congolais. Ils rappellent aussi que « la République cesse d’exister lorsque l’arbitraire devient loi ».

Cette tribune se veut un cri d’alarme contre les dérives autoritaires et une affirmation de la détermination des militants et des opposants congolais à lutter pour la liberté et la justice. La libération de Seth Kikuni est présentée comme la première étape cruciale pour stopper la spirale de répression et restaurer l’État de droit en RDC.

Le temps presse. Les voix des signataires, parmi lesquelles des figures politiques, des militants et des défenseurs des droits humains, exigent une réponse immédiate et ferme de la communauté nationale et internationale.

« Seth Kikuni doit être libéré. » conclut la tribune, rappelant l’urgence de l’action contre l’arbitraire et l’injustice. Le combat pour la liberté et la démocratie en RDC est en cours, et c’est maintenant que le peuple congolais et la communauté internationale doivent choisir de se lever contre la tyrannie.

Caleb Makedika

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