Dans la nuit du jeudi au vendredi 13 août 2024, le quartier Panzi de la commune d’Ibanda a été le théâtre d’un incendie dévastateur, causant des pertes tragiques. Le feu, ayant éclaté pendant la nuit, a coûté la vie à six personnes, dont un brigadier, une jeune femme et quatre enfants, plongeant de nombreuses familles dans la détresse.
L’incendie aurait commencé vers 22 heures, se propageant rapidement malgré l’intervention rapide de la protection civile. Six maisons et une école ont été entièrement détruites, laissant derrière elles ruines et souvenirs douloureux. Trois maisons adjacentes ont également dû être démolies pour stopper la propagation des flammes.
Les circonstances exactes de cet incendie restent floues, une enquête est en cours pour en déterminer les causes. Les habitants rapportent une scène chaotique, avec des cris de détresse et des tentatives désespérées pour sauver des vies, au milieu des flammes. La communauté déjà meurtrie doit affronter une nouvelle tragédie laissant des cicatrices profondes.
Les autorités locales ont apporté leur soutien aux familles touchées, des mesures d’urgence ont été prises pour aider les sinistrés sans abri ni ressources. La solidarité de la communauté sera essentielle pour surmonter cette épreuve et reconstruire les vies brisées.
Face à ce drame, les habitants du quartier Panzi et les autorités appellent à une prise de conscience sur les dangers des incendies et l’importance de la prévention pour assurer la sécurité des habitants. Il est crucial d’éviter que de tels drames se reproduisent à l’avenir.
Ce tragique événement souligne la vulnérabilité des communautés face aux catastrophes et la nécessité d’une meilleure préparation et d’une réponse rapide. Les pensées de tous accompagnent les familles en deuil en cette période difficile.
De nombreux observateurs s’interrogent sur l’origine des incendies qui frappent régulièrement la ville de Bukavu, et une possible main criminelle est évoquée. Depuis plusieurs mois, ces incendies, dont l’origine est souvent inconnue, détruisent des centaines de maisons et coûtent la vie à de nombreux habitants, principalement des enfants, dans différents quartiers de la ville.
Ange kahemulo