Un devoir de mémoire nous rattrape tel qu’il est dit, tel que raconter et tel que avouer. Dans le monde des hommes sages, une parole sortie dans la bouche sans actions prouve à suffisance les difficultés rencontrées à la place où vous n’étiez pas.
L’on se rappelle de cette déclaration en 2018, lors de la campagne électorale où Félix Tshisekedi très serein avec un ton autoritaire, affirma de fermer tous les cachots de la DEMIAP ainsi que celui de l’Agence Nationale de Renseignement, qui selon lui à l’époque, détenaient des personnes illégalement et sans savoir ce qui se passait à l’intérieur.
Mais hélas! un mandat passé plus le second en cours, au lieu que ces cachots puissent fermer comme promis, on nous rajoute une autre prison, celle des forces du progrès. Est-ce un mensonge à la République ? Ou un progrès vers les détracteurs ?
De plus en plus comme à l’époque du régime passé bien combattu par le régime actuel, des arrestations arbitraires et illégales refont surface avec une accélération incroyable qui d’autre préfère s’exiler après être victime. L’on cite le cas de Franck Diongo qui était arrêté par les militants des forces du progrès puis ridiculisé à la voie publique. Aujourd’hui c’est Seth Kikuni, un jeune opposant sans défense ni une grande masse de la population qui en est victime.
Présentement, Félix Tshisekedi fait face à ses amis d’avant qui sont devenus aujourd’hui ses propres opposants politiques par frustration pour les uns et par attaque personnelle pour les autres.
Doit – on dire qu’une promesse est une dette?
Josue Lelo Kid