Alors que la rentrée scolaire pointe à l’horizon, les syndicats des enseignants de la RDC annoncent une grève nationale à partir de ce lundi 02 septembre date prévue pour la rentrée scolaire pour exiger de meilleures conditions de travail
Cette décision a été prise par la Synergie des Syndicats des Enseignants de la RDC, un regroupement de plusieurs syndicats dont le SYNECAT, CCT, FA, COFEVID, SYEPECO, et SYADEC. Le mot d’ordre de cette grève a été clairement exprimé dans une circulaire diffusée le 30 août 2024 à Kinshasa.
Dans cette correspondance un seul mot d’ordre se lit »
Non reprise de travail dans l’ensemble du territoire national »
Les revendications des enseignants sont nombreuses et touchent principalement à leurs conditions salariales et de travail. Les syndicats exigent du gouvernement la convocation immédiate des discussions sur la politique salariale avec toutes les parties prenantes. Ils réclament l’application d’un nouveau barème salarial pour les enseignants et la considération de la gratuité de l’enseignement au primaire.
Parmi les autres demandes figurent le paiement des arriérés des enseignants Nouvelles Unités (NU) et Nouvelles Promotions (NP), l’octroi d’une retraite digne et honorable aux enseignants, ainsi que l’amélioration des conditions de l’Inspecteur de l’enseignement. En outre, les syndicats exigent la régularisation des salaires pour l’ensemble du personnel enseignant.
Les syndicats soulignent l’urgence de ces réformes pour garantir la qualité de l’éducation en RDC. Ils précisent que la grève sera effective sur toute l’étendue du territoire national si leurs revendications ne sont pas prises en compte.
Les signataires de cet ordre de grève incluent Jean Bosco du SYNECAT, Jean Tunda de la FA, Félicité Ntanga de COFEVID, Makabu Ignace de SYEPECO, et Angèle Payenzo de SYADEC.
La situation s’annonce tendue à l’approche de la rentrée scolaire, avec un risque élevé de perturbations dans le système éducatif congolais. Les enseignants restent fermes dans leur décision, affirmant que « l’impossible devient possible » lorsque tous se mobilisent ensemble.
Joël Tshim’s