Lors de la neuvième réunion du conseil des ministres présidée par la première ministre Judith Suminwa le vendredi 16 août dernier, le gouvernement de la République Démocratique du Congo a approuvé la décision de l’hôtel de ville de Kinshasa, faisant état des opérations de démolition des constructions anarchiques dans les espaces de la direction générale de l’Office national des transports (ONATRA) située le long du chemin de fer de la route poids-lourds dans la commune de Limete et ceux érigées sur l’ensemble de la ligne Kinshasa-Matadi.
Selon le compte-rendu lu par le porte-parole du gouvernement, cette décision du conseil fait suite à la situation critique d’invasion du complexe ferroviaire de Limete et de l’ensemble de la ligne Kinshasa-Matadi abordée par le vice premier ministre des transports, voies de communication et Désenclavement.
Cette situation récurrente de cette entreprise publique pose des problèmes depuis de longues années, ce qui constitue une problématique structurelle de son fonctionnement opérationnel et qui risque de pénaliser lourdement la relance de ses exploitations ferroviaires.
» Le président de la République a été saisi d’une alerte lancée par la direction générale de l’Office national des transports (ONATRA) au vice-premier ministre, ministre des transports, voies de communication et Désenclavement faisant état de la situation critique d’envahissement des emprises du complexe ferroviaire de Limete, d’une part , et l’ensemble de la ligne Kinshasa-Matadi, d’autres part » a déclaré le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Le président de la République a demandé un rapport d’exécution de la présente instruction dans les quatorze jours au conseil des ministres et ce pour faire un état des lieux exhaustif ainsi réaliser des dispositions adéquates.
» Pour y faire face, plusieurs décisions et mesures ont été prises notamment par l’autorité provinciale de Kinshasa, allant jusqu’à la démolition des constructions anarchiques érigées dans les espaces dédiées à l’exploitation ferroviaire. Ces efforts ont été annihilés par la réinstallation répétée des spoliateurs sous prétexte fallacieux, alors qu’il s’agit des espaces relevant du domaine public de l’État, réputés inaliénables et inaccessible, selon la loi » a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Notons que le ministre des transports et celui du portefeuille ont été instruits de se pencher sur ce dossier afin de proposer au gouvernement des mesures suspectibles de mettre définitivement fin à cette situation qui perdure depuis trop longtemps.
Joël Tshim’s