Dans la ville de Kananga au Kasaï-Central, un litre d’essence qui se vendait à 3000Fc dans une semaine est passé à 4500 Francs Congolais. Cette situation impacte lourdement les habitants et les activités socio-économiques dans cette ville. Parallèlement, le litre de mazout se vend désormais entre 3500 et 3700 FC.

Cette hausse vertigineuse du prix de carburant a provoqué une hausse conséquente de tarif de transport à Kananga. Les conducteurs de moto-taxi, rapportent que le coût des trajets a considérablement augmenté, passant de 500 FC à des montants pouvant atteindre 1000 FC voire 1500 FC.

Lors d’une ronde effectuée par le reporter d’afrik-info.cd ce mardi 30 Juillet, les vendeurs de carburant ont mis en avant deux principales raisons pour expliquer cette augmentation :

1. l’impraticabilité des routes et le manque de moyens de transport. Ces problèmes de transport sont exacerbés par la difficulté d’accès aux zones de ravitaillement, ce qui engendre des coûts supplémentaires pour les distributeurs et, par conséquent, pour les consommateurs ;

2. Les clients des motards corroborent ces informations en témoignant des augmentations de prix, qui sont devenues une réalité quotidienne. Cette situation soulève des préoccupations majeures parmi les usagers et les opérateurs de transport, qui appellent instamment les autorités compétentes à entreprendre des actions concrètes pour améliorer l’état des routes et faciliter le transport des marchandises.

Face à cette situation critique, les acteurs du secteur des transports lancent un appel aux autorités, pour qu’elles prennent des mesures urgentes, afin de réhabiliter les infrastructures routières.

Ils soulignent que les transporteurs à vélo sont particulièrement affectés par cette crise, en raison de difficultés accrues pour circuler sur des routes dégradées.

Dénis Ngalamulume Ndombi