À Kananga dans la province du Kasaï-Central, les commerçants véreux mettent sur le marché des produits alimentaires impropres à la consommation de la misérable population.
Plusieurs acheteurs et consommateurs s’étonnent de voir sur les emballages, les dates dépassées des aliments destinés à la consommation. Cette pratique prend de plus en plus de l’ampleur à Kananga dans la province du Kasaï Central.
Dans une observation dans la gare centrale de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC) de Kananga, à chaque fois qu’on apporte des marchandises périmées, la population en fait une nourriture du jour et le service d’hygiène n’en parle pas.
Le cas échéant, les habitants se sont procurés des Gallons de jus de marque « BORA » déjà expirés et ils en ont bu les autres en ont fait une marchandise à revendre en rabaissant le prix, l’objectif visé est d’écouler le plus rapidement possible le lot des jus qui se sont déjà approchés de la date d’expiration.
La population est la première victime de cette pratique décriée par les membres de l’association de protection des consommateurs.
L’Etat est le premier protecteur de sa population. Des analystes des politiques publiques accusent l’État d’avoir démissionné de ses prérogatives. D’autres encore fustigent le fonctionnement des services censés protéger la population et tirent à boulet rouge sur le ministère de l’économie et celui de la santé.
Actuellement, le service d’hygiène est quasi inexistant car il n’est pas opérationnel et ses missions ne sont pas remplies comme il le faut. L’absence de fonctionnement de cette structure de l’État laisse le champ libre aux commerçants et expose les consommateurs.
Denis Ngalamulume Ndombi