Dans une déclaration faite ce mardi 16 juillet, l’archevêque Ejiba Yamapia, condamne fermement l’autorisation donnée au chef rebelle et leader du mouvement Alliance Fleuve Congo (AFC), Corneille Nangaa, de prendre la parole au sein d’une église à Rutshuru.
Pour lui, il s’agit d’un sacrilège, car l’ancien Président de la centrale électorale de la République démocratique du Congo a pris les armes sous recommandation rwandaise pour tuer , violer et piller.
« Un fils du pays qui a pris les armes sous la recommandation rwandaise pour tuer , violer, piller l’accepter de prendre parole au sein d’une église, c’est un sacrilège. Et ce n’est pas un fait du hasard », a-t-il déclaré.
Il souligne que l’église est appelée à condamner l’agression et les rébellion, non leur donner une voix.
« Comme église, nous sommes appelés à condamner l’agression, à condamner les rébellions et non pas leur donner la voix au chapitre », a souligné Ejiba Yamapia.
Par ailleurs, il s’inscrit en faux contre le communiqué de la conférence Épiscopale nationale (CENCO) qui avait qualifié cette intervention d’un incident d’inattendu.
Pour rappel, dans un communiqué rendu public lundi 15 juillet consulté par la rédaction d’afrik-info.cd, la CENCO avait qualifié d’un incident inattendu la prise de parole du leader du mouvement politico-militaire Alliance fleuve Congo lors de la célébration eucharistique du dimanche dernier à la paroisse catholique de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu.
La CENCO avait rejetté toute tentative de collaboration et de soutien avec ce mouvement rebelle.
Joël Tshim’s