RDC/Procès sur le coup d’État raté : les révélations de Marcel Malanga

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Justice
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
You are currently viewing RDC/Procès sur le coup d’État raté : les révélations de Marcel Malanga

L’instruction de l’affaire du coup d’État manqué et de l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe a pris une nouvelle tournure ce vendredi 05 juillet 2024. Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, considéré comme l’instigateur principal de l’opération, a témoigné devant le tribunal militaire de garnison de la Gombe. Lors de cette audience, tenue à la prison militaire de Ndolo, Marcel Malanga a déclaré qu’il avait été contraint par son père à participer aux événements de la nuit du 18 au 19 mai 2024.

Témoignage sous contrainte

Marcel Malanga, représenté par son avocat Maître Sylva Mbikayi, a soutenu qu’il n’avait joué aucun rôle volontaire dans les événements incriminés. Selon lui, sa présence au Congo était uniquement motivée par le désir de revoir son père, qu’il n’avait pas vu depuis 2021. Lors de son arrivée, il a été logé avec son ami Taylor à l’hôtel Momo 19 à Ngaliema.

La nuit fatidique

Marcel a décrit comment, dans la nuit du 18 mai, il a été brusquement réveillé par son père et contraint de revêtir des tenues militaires avant de monter dans un bus avec d’autres personnes. Il affirme n’avoir été qu’une victime de l’emprise de son père tout au long de cette nuit, y compris lors de l’assaut au Palais de la Nation.

Détails des événements

Lors de son témoignage, Marcel Malanga a relaté en détails les événements qui se sont déroulés à partir de son arrivée à Kinshasa jusqu’à la nuit du 18 au 19 mai 2024. Il a également mentionné l’assassinat de Kévin Tamba, un citoyen qui avait refusé de céder sa voiture aux assaillants, soulignant qu’il n’avait aucun contrôle sur les actions de son père et des autres participants.

Accusations multiples

L’affaire, impliquant 51 prévenus, comporte des charges graves telles que le terrorisme, la détention illégale d’armes et de munitions de guerre, tentative d’assassinat, association de malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme. L’instruction se poursuit, et les témoignages comme celui de Marcel Malanga pourraient jouer un rôle crucial dans la détermination des responsabilités individuelles.

En affirmant avoir été forcé par son père, Marcel Malanga espère peut-être atténuer sa propre responsabilité dans cette affaire complexe et dramatique qui a secoué la nation.

Jean-Mike A

Laisser un commentaire