Une conférence-débat a été organisée jeudi 20 Juin 2024 à l’Université de Kinshasa sous le thème : « la problématique du développement économique de la RDC, terre d’espoir ».
Six intervenants de qualité entre autres, le professeur Vital Kamerhe, Julien Paluku Kahongya, Jean-Lucien Busa, Eberande Kolongele, Léonard Kabeya, Muhindo Nzangi Butondo, ont tour à tour apporté leur contribution quant à la problématique du sous développement de la RDC.
Dans sa casquette du nouveau professeur associé à la faculté des sciences économiques de l’Université de Kinshasa, Vital Kamerhe a lors de sa prise de parole démontré au travers de son exposé, que pour réussir le programme du développement des 145 territoires, il faut changer de système qui est miné par des antivaleurs.
« La transition vers le modèle de développement en RDC nécessitera des efforts concertés de la part du gouvernement, du secteur privé et de la communauté internationale. Les éléments clés de ce modèle sont la diversification de l’économie en promouvant le développement d’autres secteurs porteurs, tels que l’agriculture, l’agroalimentaire, les industries légères et le tourisme, la transformation des ressources naturelles en soutenant la transformation locale des minerais pour créer de la valeur ajoutée et des emplois », a soutenu Vital Kamerhe dans son exposé.
Un moment de partage et d’échange entre les experts de l’économie
Prenant la parole le député national Augustin Matata Ponyo Mapon a détaillé avec les statistiques qui démontrent que l’économie de la République démocratique du Congo a besoin d’un souffle nouveau.
« La réponse se trouve d’une part dans la diversification de l’économie et d’autre part, je vais dire, dans son industrialisation, la diversification dans toutes ses facettes. Quelles sont les politiques industrielles sur base desquelles nous pouvons développer notre économie et la diversifier ? Il faut partir comme le Chili, sur base des matières premières, des produits miniers. les Chiliens ont décidé de transformer les produits miniers localement. Et à partir de là, une industrie s’est développée autour de ces produits, et les Chiliens aujourd’hui sont sortis de la dépendance vis-à-vis des exportations des matières premières, sinon de la dépendance vis-à-vis des cours audio, qui ne sont pas fixés dans le pays producteur, mais qui sont fixés dans le pays Et donc, il faut partir de l’institut dont on dispose », a-t-il souligné.
Il faut savoir que ces échanges ont permis aux différents participants notamment les professeurs, les économistes, les étudiants et autres de découvrir la position économique, industrielle de la République démocratique du Congo à l’échelle continentale et mondiale.
Lydia Kandolo