Dans un article de réflexion publié ce mardi 04 juin 2024, l’opposant Claudel Lubaya prédit « le naufrage politique » du régime de Félix Tshisekedi au regard de la situation de crise que traverse le pays dans plusieurs secteurs clés de la vie.
Cet ancien député national accuse la majorité au pouvoir de se soucieux que des postes politiques, en mettant de côté son slogan « le peuple d’abord ».
À l’en croire, le pays est pris en otage par la lutte des postes.
«Le peuple, on verra déchirée par des luttes intestines, l’Union dite sacrée aura permis au peuple de découvrir sa vraie nature, ses vraies ambitions et sa vraie raison d’être. La plateforme qui a fait main basse sur le pays se révèle six mois après, comme un assemblage sans boussole, sans leadership, sans idées, sans projet et incapable de gouverner le pays. Elle constitue un danger pour le pays, otage des luttes pour des postes.», a écrit Claudel Lubaya.
Et de poursuivre : «A suivre de près les agitations de ces derniers jours, l’union sacrée n’a vraisemblablement ni priorité ni urgence pour le peuple et pour le pays. Le peuple, USN ne connait pas. La vie chère, USN n’en parle pas. L’angoisse nationale, USN ne l’évoque pas. La fin de la guerre, les USN sont loin de là. L’absence d’eau, d’électricité, de routes, de sécurité et autres, ce n’est pas leur souci. Ni aujourd’hui ni demain».
Sur ce, Lubaya renchérit ce qui suit : «A l’union sacrée, tout se résume en nombre de postes à décrocher ou à attribuer. Ils n’ont pas de programme commun. Ni même un brouillon. Personne ne menace de quitter la coalition si les attentes des populations ne sont pas intégrées dans le prochain programme du gouvernement».
Irrité par le comportement la majorité au pouvoir, Claudel Lubaya prédit «le naufrage politique» du régime de Tshisekedi.
«A cette allure, c’est un naufrage politique à l’horizon le plus proche qui n’autorise personne à rester insensible pour laisser faire une association de personnes sans aucune vision pour le pays, continuer à s’amuser avec notre destin commun. Le pays a déjà souffert de fraudes électorales. Il ne peut continuer à crouler sous le poids de l’impéritie de ses dirigeants.»
Rédaction
