Kinshasa : par manque d’éducation sexuelle, plusieurs jeunes se donnent à la consommation excessive des aphrodisiaques

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Les jeunes Kinois se livrent à la consommation excessive des aphrodisiaques depuis quelques temps. Par manque d’éducation sexuelle au niveau familial, le nombre de jeunes qui en consomme augmente au jour le jour. C’est le constat amer fait par la rédaction d’AFRIK-INFO.CD.

L’âge, la fréquence des rapports sexuels et le district de résidence sont les trois facteurs associés à cette consommation des stimulants.

Plusieurs jeunes rencontrés sur place avouent que l’obtention des rapports sexuels prolongés et l’augmentation de l’excitation sont les raisons principales de cette consommation.

Selon un vendeur de ces stimulants qui a requis l’anonymat, sa vente l’aide à vivre et subvenir aux besoins de sa famille

« Je ne connais pas un autre métier que ça, on ne peut pas nous interdire d’en vendre mais on doit juste règlementer le secteur. Car nous ne donnons pas par forces nos produits aux jeunes dans la plupart de cas ce sont eux qui viennent vers nous« , a-t-il fait savoir.

Interviewé par le journaliste reporter de l’AFRIK-INFO.CD, Christopher Mona, Docteur sexologue de la place, affirme que la consommation excessive de ces stimulants amène à la toxicomanie.

« Ce sont de plantes naturelles qu’on prend pour utiliser dans le but de stimuler les désirs sexuels et d’augmenter la performance des jeunes. Ainsi, toute chose mauvaise faite excessivement devient toxiques », a-t-il dit.

Pour lui, cette consommation a plusieurs conséquences négatives que positives.

« Aujourd’hui il ya même des divorces causés par cette ces choses. Lorsque tu stimules beaucoup ton libido, le risque et pour toi de développer l’éjaculation précoce, trouble cardio vasculaire, la pneumonie voire plus tard la mort subite aussi parfois », a largué ce professionnel de santé.

Pour éviter tout les risques, ce corps médical conseille aux jeunes d’arrêter la consommation de ces produits érotiques. Pour lui, « il faut arrêter ces pratiques voire les ignorer car cela n’est pas bien. Étant jeune nous avons la capacité de bien faire les activités sexuelles et avec équilibre, sinon cela va nous compliquer tôt ou tard cela finira pas nous nuire »

De plus, Christopher Mona appelle les autorités à s’impliquer pour règlementer ce secteur.

« Je demande aux fournisseurs de ces produits d’arrêter parce qu’ils gagnent de l’argent en nuisant les santés des jeunes Congolais en général et Kinois en particulier. Sur ce, je demande au Ministre de la santé national et provinciale de prendre les précautions pour réglementer les choses dans ce secteur important de l’humain », a-t-il conclu.

D’après une étude menée en la matière, les jeunes de 15 à 24 ans sont plus susceptibles de consommer les aphrodisiaques actuellement.

Caleb Makedika

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