Ituri : une frange de la population souffre de la santé mentale à cause de la guerre (Psychologue)

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La province de l’ituri depuis 2017, est dans le cycle de violences où on observe l’activisme des groupes armés notamment CODECO et Zaïre et ADF dans 3 territoires Djugu, Irumu ainsi de Mambasa. Ces violences sont à base de plusieurs conséquences, notamment sur la santé mentale des habitants de cette province.

Au cours d’une interview exclusive accordée à AFRIK-INFO.CD ce vendredi 05 avril 2024, l’assistant Jean Claude Musole, enseignant à l’université de Bunia, psychologue clinicien et spécialiste en psychologie de la santé et du comportement a évoqué les conséquences de la guerre sur la santé mentale des habitants de la province de l’ituri.

«La plus grande conséquence de la guerre sur la santé mentale c’est le cas de stress post-traumatique qui atteint tout le monde, toute la population Iturienne, on est exposé à la dépression, la schizophrénie, quand vous allez dans des centres neuropsychiatrie, cas de SAMELO vous allez trouver beaucoup des personnes qui souffrent des effets de la guerre», a t-il déclaré

En outre, il souligne que les images des personnes décapitées, les femmes violées, l’enterrement des personnes vivant, l’incendie des écoles, tueries des membres proches de la famille, sont parmi les grands effets de la guerre qui créent les traumatismes complexes pour la population iturienne.

Assistant Jean Claude musole précise le rôle d’un psychologue dans les zones de conflit.

«Les psychologues sont sensés d’intervenir auprès des personnes touchées par ce phénomène, dans les cas de déplacés, les familles d’accueil de déplacés, partout d’où les enfants et les adultes souffrent de cette conséquence de la guerre et il peut intervenir dans les grandes instances, même au gouvernement», précise t-il.

Cependant, il souligne que les psychologues ne sont pas bien connus dans les communautés Ituriennes.

Par ailleurs, il appelle les communautés d’avoir l’habitude de consulter les psychologues pour des conseils.

A noter que sur les réseaux sociaux ils observent les images des personnes tuées parfois décapitées par machete, qui d’après plusieurs acteurs sociaux-politiques seraient à la base des certains traumatismes.

Rashidi kudra depuis la ville de Bunia

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