Le mois de mars 2024 a été marqué par une série de kidnappings des femmes perpétrée par les rebelles du M23 RDF, constituant ainsi une grave violation des droits humains.
Selon les chiffres fournis par l’organisme ACHUD, une quarantaine de femmes ont été enlevées au cours de ce mois.
Cette situation soulève des interrogations sur les motivations de ces ravisseurs et sur leur volonté de nuire de manière systématique à la population féminine.
« Nous avons l’impression qu’on a voulu montrer que c’est durant ce mois qu’il faut s’en prendre aux femmes, les kidnapper, les violer et les traiter de manière sauvage et inhumaine », a lâché le porte-parole d’Achud/Kiwanja lors d’une interview accordée à AFRIK-INFO.CD.
Certains habitants s’interrogent sur les véritables intentions du M23 et appellent à une action ferme du gouvernement pour protéger la population et reprendre le contrôle des zones occupées par les rebelles.
Ceux qui se disent libérateurs sont les premiers à semer encore désolation à la population innocente de leurs conventions, s’intriguent certains usagers du tronçon routier Goma-Kiwanja.
Et de rencherir :
« Au niveau humanitaire, toutes les organisations qui se mobilisent pour donner réponse à ces femmes sont maintenant en proie de cette situation de kidnapping orchestrée par les bandits dans l’objectif de s’enrichir illicitement. La population riveraine sollicite le gouvernement de prendre en charge ces prorogatifs, de renforcer la défense du peuple et ses biens et surtout la reprise des zones sous occupation du M23. »
Les organisations humanitaires présentes sur place sont débordées par cette recrudescence des enlèvements, orchestrés apparemment dans un objectif lucratif. La population locale demande des mesures concrètes pour mettre fin à cette spirale de violence et de peur qui sévit à Rutshuru au Nord-Kivu.
Ange kahemulo depuis Goma